
Des J.O. de Tokyo en 1964 à ceux de Moscou en 1980, Raymond Depardon apprend que, pour saisir un événement, il faut le devancer. Ainsi parvint-il à immortaliser la naissance du « Fosbury Flop », à capter la grâce des gymnastes. Mais aussi le poing levé des athlètes noirs américains à Mexico en 1968 et la prise d’otages de la délégation israélienne à Munich en 1972. Le stade et l’Histoire.
Photographe de réputation internationale, Raymond Depardon a réalisé de nombreux films documentaires dont Reporters , La Captive du désert ou 10e Chambre . Il est aussi l’auteur de La Solitude heureuse du voyageur , de Paysans, d’ Afrique(s), d' Alger et de Beyrouth, disponibles en Points.
« Depardon capte la sublimation de l'effort, la quête insatiable de prouesses, sans pour autant occulter les “à-côtés” historiques. »
Libération